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Le 10 décembre 2011

Voici un bref retour sur la participation des élèves de Balzac aux Model United Nations, ou SimulONU, activité initiée et soutenue par Balzac International.

Que ce soit à Istanbul, une première expérience pour Balzac de participation à des Simulations ONU en français 
ou au traditionnel PaMUN qui se tient uniquement en anglais à l'UNESCO, les délégations venant de Balzac ont brillamment relevé les défis.

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Bonjour,  nous avons adoré travailler avec vos enfants !!

Voici quelques nouvelles à partager avec vous depuis nos conférences onusiennes à Istanbul et à l'UNESCO.
Pour Istanbul, nous avons gagné deux "prix du meilleur délégué" et une mention honorifique pour futur président accordé à Hugo, qui a été très actif.
La Cour de justice internationale, entièrement en français, ce qui est une première mondiale, a vu deux de nos élèves, Liam et Ali, y être acceptés et s'y voir accorder des responsabilités accrues, puisqu'ils ont été nommés juges pour départager les intérêts frontaliers entre le Costa Rica et le Nicaragua. Au final, le Nicaragua a gagné.
 
Au conseil de sécurité, Esther et Nina ont brillé pour la Colombie et la Fédération de Russie respectivement. Nina et Léa sont celles qui ont remporté le prix des meilleures déléguées. Balzac a été remarqué pour sa participation active. Nous avons aussi remporté de nombreux prix secondaires et moins sérieux, tel le prix de la plus belle déléguée en la personne de Judith. Hugo a été particulièrement efficace en proposant plusieurs articles rédigés pendant les pauses de son comité économique et social. Ceux-ci ont été sélectionnés et publiés dans le journal de la conférence. Bravo à tous nos délégués. On fait suivre les photos.

Pour PaMUN, les prix s'obtiennent très difficilement, mais même si nous n'avons pas remporté de reconnaissance officielle, nos élèves ont dans l'ensemble bien travaillé. Le plus en vue a été Liam qui, dans le comité de désarmement représentait Cuba et n'a pas eu peur de prendre le micro à la tribune à plus de quatre reprises devant les 200 délégués de son comité. Il a aussi cherché à défendre la clause rédigée par son groupe, qui était particulièrement bien soutenue avec plus de 20 signatures, mais les présidents de son comité n'ont pas voulu la choisir et cela a causé un peu de déception. Ils en ont retenu une leçon de politique: plus il y a de la compétition, plus il est difficile de défendre ses idées! Armand a pu aussi prendre la parole une fois et Hugo et Eva sont intervenus chacun une fois pour demander un point d'information. Nous avons été particulièrement impressionnés par les secondes qui participaient cette année à leur toute première conférence. C'est très courageux de leur part d'avoir essayé de prendre la parole. Tout comme Marianne qui, déléguée de la République Tchèque dans le G-77 a fait un bon travail de lobbying et n'a pas eu peur de lever sa pancarte, quoi qu'on ne lui ai pas donné la parole (elle avait une chance sur 170 d'être sélectionnée). Lina, dans le même comité et ayant plus d'expérience MUN, a pris le podium d'assaut et a brillé par sa performance lors de la situation de crise autour de l'imposition d'une taxe sur des minerais tels que le coltan en Afrique. Elle a saisi cette occasion pour interpeller sa collègue de Balzac, Rosanna, représentante du Rwanda, qui du coup a aussi pris la parole. Simon, également dans le G-77, a pris le micro et a réussi à faire passer sa clause. Balzac a donc su travailler en équipe pour se passer le micro et faire circuler des idées dans leurs comités respectifs. Dans le comité d'Ali sur la liberté de presse, Ali a pu proposer une clause qui a réussi à recueillir la majorité des votes de son comité, alors qu'il était seul de Balzac. Robin a pris la parole pour un point d'information alors que lui aussi, comme Ali, était seul pour défendre Balzac dans son comité. C'est assez impressionnant de voir que nos délégués, même provenant d'un établissement public où les MUNs sont une activité totalement volontaire et non reconnue académiquement par le lycée, réussissent à tenir tête parfois à des élèves issus d'écoles privées où les MUNs sont très encadrés, voir même enseignés depuis la sixième pour certains établissements. Nous allons continuer à oeuvrer, avec Cécile, vers l'institutionnalisation des MUNs afin que de plus en plus d'élèves bénéficient de cette expérience enrichissante à Balzac.

Bonne soirée,
Nadia Collot
Cécile Nelson
Coordonnatrices MUNs pour Balzac International